Avr 142008
 

Les sociétés ne se livrent pas si facilement et les touristes s’ennuient vite. C’est pourquoi il faut toujours du nouveau, de l’étonnement, à Siwa comme ailleurs. Il est étrange de voir, sitôt épuisées les conversations classiques et faute de boute-en-train, les groupes de voyageurs attablés brutalement plongés dans un silence insoutenable. Dans ces moments de vide, un simple chat, un âne attelé peuvent devenir d’interminables sujets de conversation. Un tel intérêt, si démesuré (on sort même l’appareil photo) sidèrent toujours les Siwis qui en ont vu pourtant bien d’autres.