Las de potasser des ouvrages savants en vue de mon séjour pékinois j’ai décidé de m’initier à l’histoire du monde chinois au musée Guimet(*). Une approche moins austère qui n’a rien d’originale. C’est celle qu’emprunte en voyage un guide avec ses touristes : raconter les civilisations en utilisant des preuves tangibles, ruines, monuments ou vestiges archéologiques.
Sûr que la Chine, avec son immense histoire bien documentée, ses royaumes et longues dynasties est un bonheur pour un conservateur rigoureux. C’est un des plus anciens foyers de peuplement (un million d’années) converti à l’agriculture et la domestication pratiquement à la même période que le Proche-Orient (8000 av. J.-C.) et dont certains legs primitifs ont la particularité d’être en jade.
De Chine j’ai fait une escapade de deux heures en Thaïlande le temps d’apprécier le génie cinématographique du jeune réalisateur Songyos Sugmakanan(***). Un récit initiatique universel peuplé de fantômes bien asiatiques eux.(*) Musée Guimet. Histoire de la Chine sur Wikipédia.
(**) à moins qu’il n’y ait d’autres préoccupations liées à la géopolitique contemporaine pour cette expo intitulée Trésors de Dunhuang – Mille ans d’art bouddhique – Vème- XVème siècles.
(***) Le pensionnat (Dek hor). Fiction de Songyos Sugmakanan, 2007, 1h50’.
En plein milieu de l’année scolaire, Ton, 12 ans, élève en 5e, est envoyé par son père dans un pensionnat. A son arrivée, le garçon se sent bien seul au milieu des nouveaux élèves et face à ses nouveaux professeurs. En guise de cadeau de bienvenue, certains camarades lui font peur avec des histoires de fantômes. Mais Ton sympathise avec Wichien, un garçon du même âge, et commence à s’habituer à sa nouvelle école. Pourtant, il ne parvient pas à pardonner à son père de l’avoir envoyé là. Prix Cannes Junior, Ours de cristal au Festival de Berlin 2007.