Avr 032011
 

Ce ventre renflé de la Chine (autour du Henan) est l’un des berceaux de la spiritualité chinoise. S’y sont développés et fixés le bouddhisme (selon la tradition, les écritures déposées par deux moines indiens au temple du Cheval blanc de Luoyang), le taoïsme (avec l’art du taichi), et le kung-fu.
Pour s’imaginer ce qu’était le kung-fu à son origine, il faudrait oublier les films hong-kongais et Jacky Chan. Cette pratique bouddhique, serait une création d’un moine indien nommé Damo (Bodhidharma) au 6e s. S’étant vu interdir l’entrée du temple de Shaolin, il avait développé sa propre technique de concentration dans une grotte voisine. Le mimétisme animal y jouait une place importante. Ce n’est que plus tard que les « moines boxeurs » combattirent victorieusement contre les ennemis de l’empereur et devinrent une sorte de garde prétorienne.

Le show de boxe de Shaolin (Shaolin Quan, 少林拳), offert à l’auditorium près du temple alterne ‘numéros’ de concentration, d’acrobatie, de combat, de magie(*).


(*) Tarifs : un pass très économique permet une visite illimitée de tous les sites de Dengfeng durant un semestre. 150¥. Nécessite une photo d’identité. Bus pour Shaolin (20 mn). 2,5¥.
Hébergement : Dengfeng Shaolin temple traveler Hostel. Management sino-américain. Seule Youth Hostel de la ville. Propose un confort honnête et des conseils pour passer jusqu’à une semaine dans la région : gastronomie, cours privés de kung-fu, excursions, randonnées, visites culturelles, massage.


Pour citer cet article (format MLA) : Traynard, Yves. « Kung-fu ». ytraynard.fr 2024 [En ligne]. Page consultée en 2024. <https://www.ytraynard.fr/2011/04/kung-fu/>

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