Juin 182007
 

Quelques grands thèmes qui reviennent régulièrement dans l’actualité indonésienne depuis mon arrivée.

  • le sort des employé(e)s en Malaisie, 1200 bonnes s’échapperaient de leur employeur chaque mois. 340 000 des 380 000 bonnes étrangères seraient indonésiennes (JT du 18/6)
  • le combat contre la corruption qui avance à petits pas, avec divers rebondissements,
  • le combat contre le terrorisme avec l’arrestation de cerveaux de la Jemaah Islamiyah mi-juin
  • l’affaire Lapindo, fleuve de boue incontrôlable déclenché par une exploration pétrolière plus que maladroite
  • déforestation et changements climatiques
  • les rapports entre pays de l’ASEAN
  • l’élection du gouverneur à Jakarta

Je n’imagine pas de voyage au présent qui ne développerait pas les thèmes principaux et les replaceraient dans leur contexte socio-économique. Ce qui signifie que ce type de voyage n’a pas un discours figé contrairement au tourisme de patrimoine, mais sa matière – autour d’un tronc commun – évolue en fonction de l’actualité. Ce qui le rend excessivement vivant mais aussi sans doute plus difficile à construire et à animer.
Kota Gede, Enceinte de la mosquée (c) Yves Traynard 2007Bien évidemment l’examen des différents médias et de la liberté de la presse serait un préalable à toute analyse de contenu. Et selon les pays cela pourrait varier grandement. En première lecture les médias semblent plus libres ici qu’en Malaisie ou à Singapour. En la matière la richesse d’un pays n’est pour rien dans l’affaire.

Visite de Kota Gede(*), Yogyakarta miniature. L' »étrange » mosquée façon temple balinais avec des griffons sur les murs et les enceintes. La visite aux tombes des sultans est un rituel très privé et très codifié. Les femmes s’y rendent épaules nues, un signe qui trahit la superficialité de l’Islam indonésien. Nombreux dégâts du tremblement de terre. Maisons, stèles, murs endommagés.


Pour Kota Gede : bus 4 (en face de la poste, côté fort) jusqu’au terminal après la section de la Ring Road, puis bus 6 sur 2 Km environ (descendre après la rivière). Retour en kecap (5 000 RpI) jusqu’au terninal puis bus 15 arrêt Malioboro/Tugu.