Mai 222006
 

De bon matin nous voilà placés en rangées, numérotés, dépouillés de nos portables, sacs, notes de cours et ordinateurs dans un petit amphi flanqués de deux vigiles limite aimables. Une discipline qui tranche avec la décontraction de l’année écoulée. Motif de la punition : examen de Méthodologie et Pilotage du changement qui ouvre la semaine de contrôle final du Master. Un faux QCM bourré de questions ouvertes souvent fort peu judicieuses, et qui ne prouve nullement qu’on a compris le cours mais seulement qu’on l’a appris par coeur. Un peu décevant de la part d’une enseignante qui prépare des professionnels et dont le cours était en tout point remarquable. On nous demande par exemple de citer la « pensée » profonde sur le coaching d’illustres inconnus… qu’on veut nous faire prendre pour des Victor Hugo. Pas de quoi désespérer pour autant mais nos sympathiques collègues chinoises qui ont fait déjà l’immense effort de se mettre au français n’ont pas bien digéré la nécessité de définir le constructivisme, de citer à la lettre des auteurs dont le seul mérite est d’avoir exposé ou critiqué des pratiques finalement banales.
L’après-midi était plus réjouissant avec une dissertation de deux heures sur le thème du management humanitaire autour d’une seule question : Quelles devraient être les relations entre diagnostic, suivi et évaluation ?
Enfin tout cela reste bien scolaire. Encore quatre épreuves et mercredi soir c’est fini !