Mai 122006
 

Dernière visite à SOS Sahel où s’achèvent les tests de Projis. Le démarrage du lot principal est annoncé pour mi-juin. Je pars donc serein, la relève de Junior et de moi-même étant assurée par une courageuse collègue informaticienne.
S’achève aujourd’hui également le dernier cours de management inter-culturel, où l’on apprend à manager dans des contextes multinationaux. Tout au long du cycle notre enseignante roumaine a pris des exemples dans les ex-pays de l’Est et nos collègues étrangers ont donné moult exemples des complexités relationnelles qui nous attendent.
Extraits de la conclusion : « L’idée-clé qu’on devrait retenir c’est que toute démarche inter-culturelle repose sur la reconnaissance de l’autre. Reconnaître quelqu’un comme individu, c’est notamment accepter que les valeurs qui fondent son existence ont autant d’importance pour lui que les nôtres en ont pour nous. On est ainsi amené à considérer que tous les membres d’un groupe, d’un pays, de la société ont droit à être reconnus dans leur identité propre. De la forme active, le verbe passe ensuite à la forme passive : identifié comme personne, l’autre est reconnu. Pour un individu ou pour un peuple, être reconnu, c’est être reconnu en tant que homme ou en tant que femme. C’est notamment l’abandon des stéréotypes ou des préjugés généralement attachés aux situations dans lesquels les contextes historiques les ont placés. On passe alors à la forme réfléchie : être reconnu permet de se reconnaître. C’est-à-dire de s’accepter soi-même dans sa propre identité, débarrassé du poids des jugements positifs ou négatifs, mais toujours moralisants, que l’histoire avait accolés à cette identité. Cette dernière acception, sans doute la plus fondamentale du concept de reconnaissance est au cœur du management inter-culturel. » (Dupriez, Mutabazi, Vanderlinden, 2005)