Oct 152005
 

Allers et venues, vacarme, lumière, ronflements, l’Ancien a bien peu dormi sur son matelas du dortoir où les 10 gars du séminaire sont entassés. Un avant goût du terrain ?
Matinée sécurité. Les différentes approches avec cet enjeu de taille : comment assurer la sécurité des missions humanitaires sans s’isoler des populations que l’on sert ? François nous dresse une liste de stratégies (par forcément exclusives dans une logique programmatique) de la défensive, où l’on fait appel à des officines armées privées, à l’acceptance où l’ONG essaie de se faire reconnaître comme acteur neutre du conflit en passant par la stratégie procédurale (nogo zone, nogo time) et l’introduction de personnels locaux. Les derniers conflits issus de la « guerre totale contre le terrorisme » (Afghanistan, Irak) posent de nouveaux défis. Lorsque une des parties du conflit confond ONG et ennemi, les humanitaires peuvent-ils travailler sous la protection d’une armée d’occupation pour aider les civils qui le demandent ?
Pour nous sortir de ce grave débat il nous manquait Robin Grünewald qui hier avait lancé à son père du haut de ses 5 ans : « Papa ça fait déjà deux fois que tu dis que tu as fini ton cours ! »
Re-courses. On avait misé sur 40 personnes lors de nos achats de jeudi. Alors les participants commencent à crier famine (au moins on ne gaspille rien !). Cette fois la liste de courses fait deux pages et nous prends l’après-midi entière entre le LIDL, le Super-U et l’unique boucherie halal du centre de Vaison. Pendant ce temps nos collègues planchent sur le colloque. Tsunami, Katrina, Cachemire, l’actualité a définitivement scellé le thème de l’évènement 2006 : ce sera les catastrophes naturelles. Une équipe de coordination est désignée pour animer 5 groupes de travail : problématiques, communication, finance et budget, logistique, intervenants.
Avec une connexion internet bas débit pour 50 étudiants, c’en est fini de l’actualité et de ce journal. Je rattraperai au retour.

Soirée boom ! La salle de conférence est transformée en dance floor. Manquait que la boule disco à miroirs ! Dans cette ambiance festive, Jérémie jeune évangéliste prêche l’abstinence avant le mariage. Attention le péché vous guette mesdemoiselles !