Juil 262007
 

En prolongement de mon billet d’hier. Anne Vigna, journaliste, présidente de l’association EchoWay (promotion de l’écotourisme solidaire), se penchait il y a un an sur l’écotourisme dans le Monde diplomatique(*). Conclusion : « Labellisé ou non, l’écotourisme doit cesser de tromper son client. L’activité n’est pas une solution universelle qui peut s’appliquer partout : il n’est pas possible de reconvertir tous les peuples qui vivent près d’un site archéologique ou dans une forêt primaire en « guides » sous prétexte de protection ou de développement social. […] Et, de même que le commerce équitable n’a pas enrayé la crise du café dans la région, l’écotourisme « frelaté » ne fera pas grand-chose contre la pauvreté. »


(*) Les charlatans du tourisme vert, Anne Vigna, le Monde diplomatique, juillet-août 2006.