Fév 032006
 

Dernier jour plein à SOS Sahel qui a enfin retrouvé une douce température après les deux semaines noires qui avaient cumulé panne de chauffage, d’informatique et travaux bruyants dans l’immeuble.
L’occasion d’un dernier COPIL et de remettre très officiellement le Cahier des charges intégral de Projis. La balle est désormais dans le camp de Junior a qui revient de réaliser le logiciel à partir des spécifications que j’ai fournies.
Le soir, pour célébrer la fin du stage, soirée orientale au Trianon où se produit l’étonnante Leïla Haddad accompagnée de musiciens tziganes de Haute-Egypte (et oui des tziganes en Egypte !). Un saisissant contraste d’une danse orientale revisitée, où se côtoient les fastes d’une danse lascive d’un Orient des mille et une nuits et une troupe de musiciens plus habitués aux fêtes de village qu’au cabaret. Une façon pour Leïla de sortir la très mal nommée « danse du ventre » des clichés traditionnels.
Détail amusant : sitôt le spectacle terminé, les musiciens sans complexes ont transformé le foyer du théâtre en un petit souk à papyrus, scarabées, étoffes, CD piratés et instruments visiblement pour arrondir leur maigre cachet. Le vieux Trianon en a vu d’autres. Dans les années 80, transformé en cinéma, on y passait des Kung-Fu pour moins de dix francs les deux séances à un public fraîchement débarqué d’Afrique du Nord.


«Sur les traces des Ghawazee», jusqu’à dimanche ; «Zikrayat» du 14 au 19 février, au théâtre du Trianon, 80, boulevard Rochechouart, Paris XVIIIe. A 20 h 30, dim à 15 h 30. Tél. : 0 892 707 507.
Le site de Leïla Haddad
La critique de Libé