Mar 152009
 
Pékin (c) Yves Traynard 2009We should be aware that we belong to the world and are part of the world. We must help our American friends really know about China and Chinese culture. Lao She(*).

Visite de la maison de l’écrivain Lao She dans un hutong près de l’auberge. Un bel exemple de ce que pouvaient être ces modestes maisons du quartier avant qu’elles ne soient surpeuplées et détruites. Je me dis que j’aurais bien aimé lire Pékin (c) Yves Traynard 2009Lao She, là, dans ce jardin et je regrette de ne pas avoir emporté de Paris quelques traductions de romans chinois car même à Pékin il est bien difficile d’en trouver.
J’ai passé le reste de la journée dans notre Centre culturel français de Pékin où j’ai assisté la veille à une journée portes ouvertes sur l’enseignement supérieur en France. Présentation plutôt élitiste où l’on pouvait déambuler entre les stands de l’ESSEC, Sciences Po et de l’Ecole Centrale de Pékin. J’ai rencontré Campus France en charge des dossiers des étudiants chinois souhaitant poursuivre leurs études supérieures en France ainsi que la Chambre de Commerce et d’Industrie française en Chine. Peut-être des débouchés pour mes étudiants de 4ème année.

Pékin (c) Yves Traynard 2009Au café du CCF, j’ai croisé la correspondante d’un magazine américain qui a rédigé un papier sur le malaise des jeunes diplômés chinois(**Pékin (c) Yves Traynard 2009). Comme souvent sur des faits de société, les commentaires complètent avec intérêt l’article.

Plus tard j’ai retrouvé une ex-professeur de français à Baoding, qui connait bien mes étudiants et garde un souvenir ému de son séjour à l’Université du Hebei.
J’ai fait le plein de photocopies et de lectures pour mes étudiants, car Baoding manque cruellement de matériel pédagogique. J’en ai loupé mon train. Mais, au guichet 16 de l’impressionnante gare de l’Ouest, on m’a remplacé mon billet sur le champ pour le train de 20h. Il faut dire que prendre le train en Chine s’apparente plus à prendre l’avion que le bus. Les passagers doivent se présenter au guichet près de vingt minutes à l’avance, puis patienter dans un salon d’embarquement, avant que les portes ne s’ouvrent. Ensuite on vous poste face à la porte de votre voiture. Y’a pas à dire, on sait gérer le nombre… et les resquilleurs !

(*) Citation affichée au musée Lao She.
(**) To Save the Chinese Dream, A crumbling job market for college grads threatens the centerpiece of a nation’s hopes for prosperity.


Pour citer cet article (format MLA) : Traynard, Yves. « Lao She ». ytraynard.fr 2024 [En ligne]. Page consultée en 2024. <https://www.ytraynard.fr/2009/03/lao-she/>

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