Avr 192007
 

Singapour, Galerie marchande (c) Yves Traynard 2007Bien arrivé à Singapour après 12 h d’un vol à moitié vide. Immense hub. Intérieur rutilant, duty-free, verre et plantes tropicales. Bornes internet en libre service. Ça change de nos aéroports mesquins où le moindre service est compliqué et sur-facturé. Formalités de police expédiées le temps d’un tampon, bagages livrés sur le champ, agent de tourisme efficace, changeurs honnêtes, pas de taxi arnaque, prix affichés… et un métro impeccable. Pas d’attente au guichet, pas de bousculades ni d’entassement malgré l’heure de pointe. Un vrai service public. Très aimablement, un habitant qui a visité quatre fois Paris, m’a même fait la visite commentée. Ici le Parc des expositions, là les logements sociaux, une aire résidentielle… la ville est incroyablement verte et aérée. Un peu nouveau Créteil mais sans les rides du temps. Arrivé à ma pension du centre-ville vers 8h. Comme le check-in est à 11h on m’offre petit-déjeuner et boissons, salle de bain et internet toujours à discrétion… Voila des hôteliers qui se mettent à la place de leurs clients. Dehors temps gris, pluvieux, on se croirait en banlieue en automne sauf qu’il faisait déjà 27 degrés à 7 h du matin lorsque nous avons atterri. Pour ces premières heures la ville me fait forte impression. Un voyageur suisse au long cours, barbiche, cheveux longs et look néo-baba, en transit à Singapour pour trois jours est finalement resté trois semaines. Dans le fatras de l’Asie il y a retrouvé ici la Suisse qui commençait à lui manquer.

Singapour, Carte (c) Lonely Planet 2007