Nov 052006
 

Après les pluies des deux derniers jours le ciel est désespérément gris et tourne à la tempête. Sur la Marginal, le sable, mince filet vaporeux mais têtu envahie la chaussée et vous pique le visage. A la terrasse art déco du restaurant Costa do Sol les nappes volent au vent face à une mer déchaînée. Sitôt servies, mes crevettes grillées sont froides. Les palmiers plient et les rares véliplanchistes s’accrochent à leur planche. Les baigneurs ont disparu, la plage est déserte. Le bel océan turquoise n’est plus qu’une vase métallique. Dieu merci je n’ai pas embarqué pour Inhaca de l’autre côté de la baie de Maputo ce matin comme je l’avais prévu ! Nous sommes passés en quelques heures de 36° à 18°. Froid, mal de gorge, frissons ; malaria ou angine ? Dans ce doute je me couche à 21 h.