Avr 012007
 

Grâce à la vigilance de ma voisine (merci Anne-Hélène) j’ai pu capter une émission qui fait la synthèse sur les nouvelles questions que pose le tourisme(*). Des questions graves sur ses méfaits. Extrait de l’introduction « La carte postale, on la connaît, lagon, plages de sable fin, danses folkloriques, sourire radieux des autochtones. Ils sont de plus en plus nombreux dans le monde à rêver de ce morceau de bonheur parfait. Mais ils sont de plus en plus nombreux aussi à nous alerter sur les dangers qui menacent la planète touristique. Ce développement a un prix. Que les lumières des hôtels au bord de mer empêchent les tortues de pondre, c’est un moindre mal penseront certains, au vu des enjeux économiques. Que des hordes de touristes débarquent pour assouvir leurs passions sexuelles. Est-ce aussi le prix à payer ? Les menaces terroristes, les prises d’otages ou la piraterie sont un risque à assumer ? ou à assurer ? Les voyages en avion coûtent de moins en moins cher. Qui paiera la facture écologique ? Le fait de pouvoir circuler librement, quand on veut et où l’on veut, c’est un progrès. De même l’ouverture au monde est l’occasion pour des populations opprimées ou non de faire entendre leur voix. Le tourisme favorise les échanges, 80% des recettes touristiques sont empochées par les pays du Nord. À qui profite vraiment l’échange ? Y a-t-il des solutions pour renégocier ?  » L’alerte est sévère, et même s’il y aura dans un premier temps plus de marketing que de concret dans la prise de conscience on ne voyagera plus comme avant. Voilà qui donnera sans doute à repenser le sens lui-même du voyage et conduira je l’espère à y intégrer des ingrédients de ma propre réflexion.


(*) Tourisme, l’heure des remises en question, France Inter, Rue des Entrepreneurs, Didier Adès et Dominique Dambert. 31/3/2007. En écoute à la carte sur le site de France Inter pendant 60 jours. Excellente bibliographie.