Août 202006
 

Catembé, Gallery Hotel (c) Yves Traynard 2006
Catembé, Gallery Hotel et Maputo en toile de fond (c) Yves Traynard 2006
«Cette belle baie si bleue, avec les côtes boisées du Tembé vis-à-vis, la ville avec son port, ses cocotiers et ses bâtiments blancs aux toits de tuiles rouges, les vaisseaux à vapeur et à voiles, les nombreuses barques, et par-dessus tout cela, le beau ciel du midi, il y a là de quoi réjouir les yeux et tenter un peintre !»(*).
Désolée Ruth. En cent ans la capitale n’a finalement guère tenté le peintre. Pas de baie de Maputo au catalogue des grands musées comme on trouve des Corne d’or ou des rades d’Alger. Maputo vit l’instant. Ce ne sont pas les peintres mais les couples d’amoureux, les joueurs de foot, les Sud-africains venus croquer la crevette grillée qui jouissent de la perspective sur Maputo depuis le toujours boisé Catembé. Sans autre souci que la découverte Zacarias et moi passons la journée à arpenter l’immense plage qui ne devient vraiment sauvage qu’au-delà du superbe Gallery Hotel.


(*) Du Transvaal à Lourenço Marques, Lettres de Mme Ruth Berthoud-Junod de la mission romande, publiées en 1904. pp. 214 (déjà citée).
(**) Les bonnes adresses de Catembé. Les nombreuses buvettes au débarcadère ne proposent guère que des boissons.
– Restaurant Diogo, à 300 m à gauche de l’embarcadère. Spécialité de crevettes grillées. 5 euros la douzaine. Simple et bon. On mange en plein air face à la plage sous les arbres.
– Restaurant Retiro, à 300 m à droite du débarcadère. Un poil plus chic, plus calme.
– Hôtel-Restaurant Marissol Gallery Hotel. Tout est ici. A 3 km au-delà du Diogo. L’hôtel peut venir vous cueillir au débarcadère. Très beau cadre. Plats autour de 10 euros.