Juin 082006
 

Premières formalités : je retire de l’argent grâce aux distributeurs Visa désormais présents partout à Maputo. J’ai maintenant de quoi acheter une recharge d’électricité pour l’appartement. Oui, oui vous avez bien entendu une recharge d’électricité. Car ici comme l’État ne veut pas éponger l’ardoise des mauvais payeurs les maisons sont équipées d’un compteur qui se recharge comme un téléphone portable. On se procure des recharges auprès d’officines privées (notez que le système crée de l’emploi !). Vous vous présentez avec votre n° de compteur à une station d’essence Shell par exemple, vous payez pour un certain nombre de kWh et on vous remet un code à taper sur le clavier du compteur en rentrant chez vous. Pour Électricité du Mozambique plus d’impayés et pas de relevés à faire. Le client lui surveille sont compteur qui n’affiche pas la consommation comme les nôtres mais le crédit restant. Du reste ça file vite car ils ne sont pas donnés leur kWh. A un euro les 10 c’est sensiblement le même prix qu’en France. Autant dire que l’électricité reste un luxe inaccessible pour la majorité des Mozambicains. Dans les campagnes de toute façon il n’y a pas de réseau électrique.

Maputo, intérieur de mon appartement (c) Yves Traynard 2006
Mes deux chambres, la rue, la cuisine et le séjour.