Nov 022005
 

Ce matin, nouvelle proposition de stage. Je suis reçu par le prestigieux photo-reporter Reza (souvenez-vous de l’exposition destins croisés aux grilles du jardin du Luxembourg en 2003) fondateur d’Aïna. Célèbre mais néanmoins généreux, Reza s’est beaucoup investi dans cette ONG qui œuvre pour l’éducation, l’information et la communication en faveur des acteurs des médias et de la culture tant par le soutien à des initiatives locales que par la formation à des outils multimédias de pointe. De nombreux journalistes, photographes, vidéastes afghans sont passés par Aïna depuis la chute du régime taliban. Des magazines tels que les Nouvelles de Kaboul, Kabul Weekly, Malalai sont accompagnés par Aïna. J’ai fait moi-même connaissance avec l’association dans leurs locaux de Kaboul avec Brigitte en 2003. Nous y avions acquis des exemplaires du superbe magazine Parvaz pour compléter la bibliothèque scolaire de Waras.
Reza me parle très simplement de son association qui malgré le travail remarquable salué internationalement traverse une crise, non faute d’idées nouvelles, mais de financement. Il souhaite que je l’assiste dans la préparation d’une conférence de bailleurs qui se tient à Kaboul fin novembre pour présenter un plan d’action. En parallèle il faudrait que je sois le chef de projet de la nouvelle version du site internet qui doit sortir dans les prochaines semaines et auditer l’informatique de l’association tant à Paris qu’à Kaboul. De belles perspectives, mais trois mois y suffiront-ils ?
Désormais, face à quatre propositions de stage toutes alléchantes, il me faut prendre une décision bien difficile. A 250€/mois la mieux indemnisée le critère économique me sera d’aucun secours ! Décision demain soir.