Oct 192013
 

La bibliothèque Couronnes organise aujourd’hui la première « Copy Party » parisienne(*). Comment ça se passe ? On vient avec son matériel de reproduction, on copie livres et CD que l’on garde ensuite dans la sphère privée. Simple provocation, pied de nez aux éditeurs ? Non, l’idée est de comprendre ce que l’on peut ou ne peut pas faire dans le cadre de la loi et au-delà d’appréhender les enjeux du droit d’auteur. Le débat est loin d’être clos car la culture est loin d’être un bien comme les autres, ce que rappelle l’invitation à la Copy Party.

Depuis les copistes du Moyen-âge jusqu’à la tablette d’aujourd’hui, les bibliothèques ont toujours été des lieux de transmission des cultures et des savoirs, lieux dédiés au partage et à l’appropriation de la connaissance. La copie, désormais partie intégrante des usages et du fonctionnement d’internet, est pourtant de plus en plus assimilée au « piratage », et la rumeur court qu’elle serait même condamnée par la loi… Elle est pourtant, dans certaines conditions, parfaitement légale.

La ville de Brest a publié un intéressant fascicule sur la copie privée – exception au droit d’auteur – et son application dans le cadre des bibliothèques publiques(**). Ce document est mis à la disposition des usagers de la bibliothèque Couronnes depuis quelques jours. Copie et diffusion vivement encouragées !


(*) « Copy Party » à la bibliothèque Couronnes, samedi 19 octobre 2013 de 14 h à 18 h. Evénement dans le cadre de Villes en biens communs, un festival pour explorer, créer, faire connaître les communs. Voir aussi le site de Savoirs COM1 co-animateur de l’évènement.

(**) Prospectus Copy Party Brest, 2013.