Juin 062009
 
Les jeunes sont toujours prêts à donner à leurs aînés le bénéfice de leur inexpérience.
Oscar Wilde

Longue journée de soutenance, menée rondement. 15 candidats, 15 sujets différents. Au menu de ces mémoires :

  1. Alexandre Dumas et le Comte de Monte Cristo
  2. Marguerite Duras et L’Amant
  3. Le Père Grandet et Yan Jiansheng, comparaison de l’avarice dans l’oeuvre de Balzac (Eugénie Grandet) et celle de Wu Jinzi (Rulinwaishi)
  4. Les caractéristiques propres à la tragédie de Pierre Corneille
  5. L’analyse de la tragédie dans La Dame aux camélias
  6. Sur la création des comiques de Molière, à propos de Tartuffe
  7. L’Ecole des Hautes Etudes Industrielles et Commerciales de Tientsin et les Jésuites français
  8. La comparaison du français et de l’anglais dans l’apprentissage du français
  9. La recherche d’éducation supérieure moderne (Chine-France)
  10. La coopération sino-française dans le secteur du transport
  11. La gestion interculturelle dans une entreprise multinationale
  12. L’avenir de l’agriculture chinoise
  13. Les relations sino-françaises de Chirac à Sarkozy (apogée et point bas)
  14. Le parfum en France
  15. Le charme du vin

Un travail exigeant tant sur le fond que la forme et dont la qualité du résultat (très variable) dépend principalement de l’investissement de l’étudiant et de sa maîtrise du français. Lors des soutenances il était intéressant de constater combien, un mémoire terne mais bien soutenu pouvait captiver l’auditoire, tandis qu’un mémoire bien travaillé pouvait paraître ennuyeux voire incohérent en raison d’une expression orale défaillante ou d’un par cœur atone.
La quinzaine d’étudiants ont fait les choses en grand. A l’issue de la soutenance qui marque la fin de leurs études, ils ont invité leurs sept professeurs dans un somptueux restaurant près de l’université. Un moment d’émotion intense où les larmes n’ont pas manqué de couler. Etudiants et enseignants ont passé quatre années très denses ensemble. Le régime de l’Université chinoise ressemble en effet plus à celui d’une grande école qu’à nos universités où chaque année les classes se recomposent. Ici, les promotions sont très homogènes, stables et surtout le régime d’internat en cité universitaire consolide les amitiés !