Avr 092007
 

En prévision des slums d’Asie, j’ai lu un ouvrage intitulé Le pire des mondes(*). Mike Davis s’intéresse aux mégalopoles des pays pauvres. « A l’échelle du monde c’est fait. La population urbaine vient de dépasser la rurale ». Mais « loin des structures de verre et d’acier imaginées par des générations passées d’urbanistes, les villes du futur sont au contraire pour l’essentiel faîtes de brique brute, de paille, de plastique recyclé, de parpaings, de tôle ondulée et de bois de récupération. » L’auteur souligne l’absence de travaux de synthèse du lieu de vie du 6e de l’humanité. Il noircit volontiers le tableau qui n’en a guère besoin et revient à la charge sur l’imposture du commerce informel (p. 180).


Le pire des mondes possibles. Mike Davis. La Découverte. 2006.
Voir la critique détaillée de l’ouvrage par Catherine Didier-Fevre dans Clionautes