Juil 272006
 

J’ai rédigé ces quelques conseils de voyage à la demande d’amis de Myriam qui viennent à Maputo début août. Je les publie ; ils pourront servir à d’autres.

Visa
Obtention à l’arrivée au poste frontière. C’est confirmé par le site de l’Ambassade de France au Mozambique. « Les voyageurs démunis de visa ont la possibilité de s’en faire délivrer un, à leur arrivée, auprès du service de l’immigration, soit à l’aéroport, soit ou au poste frontière de Ressano Garcia (frontière avec l’Afrique du Sud) ou de Namaacha (frontière avec le Swaziland.) Il est possible de s’acquitter des droits de visa en méticals, en rands sud-africains ou en dollars. En règle générale, les visas délivrés à la frontière ont une validité de 30 jours et n’autorisent qu’une entrée sur le territoire mozambicain. « 
C’est même devenu un rite. Les expats de Maputo vont faire un tour jusqu’à la frontière toute proche pour renouveler leur visa car dans le pays c’est quasi-impossible ! Pour ma part sur la foi de mon billet d’avion A/R de six mois j’ai obtenu à Paris un visa d’un semestre.

Palu
Oui la région de Maputo est infestée par le moustique porteur de la malaria. La saison hivernale est fraîche et sèche ça limite le risque. Pour un séjour de 6 mois je ne peux pas prendre de traitement (trop lourd, effets secondaires non maîtrisés) mais j’observe strictement les conseils de prudence : spray répulsif avant la tombée de la nuit, moustiquaire à la chambre, vêtements longs. Pour l’instant tout va bien. Il faut dire que je ne sors pas de Maputo et traîne peu dehors la nuit. Les infections sont néanmoins courantes mais se traitent bien si on s’y prend dès les premiers signes.
Pour un séjour de quelques semaines deux solutions :
– un antipaludéen (de zone 3 comme dans le nord-est de l’Afrique du sud, la Tanzanie ou le Kenya) type Malarone ou Lariam. Le traitement est à débuter avant le départ (les nivaquines et autres sont inefficaces). Pour plus de détail, voir le site Pasteur et son BEH la référence en matière de santé en voyage (ça donne des frissons… mais pas de panique !).
– pas d’antipaludéen mais une protection au quotidien et une vigilance accrue au moindre signe de fièvre qui se déclencherait quelques semaines après l’infection donc sans doute à votre retour. Faire provision de répulsifs pour les moustiques de type tropicaux (bien préciser ce modèle à l’achat) et s’en asperger le soir sur la moindre chair qui dépasse !
Mon conseil : consultez votre médecin traitant avant de partir pour faire votre choix en fonction aussi de l’âge de vos enfants. Les antipaludéens ne se délivrent que sur ordonnance (en France en tout cas). Faites bien votre choix avant le départ. Je crains que ni les antipaludéens ni les répulsifs ne soient facilement disponibles ici. Et les soins sont aléatoires en dehors de Maputo…

Bons préparatifs et pas d’angoisse pour autant.